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L’apprentissage de l’écriture manuscrite est indispensable au développement de l’enfant

Les vertus de l’écriture manuscrite

Nous savons que les enfants, et cela a été réussi par les neurosciences, qui passent trop de temps sur des tablettes n’ont pas ces expériences motrices nécessaires à la construction de schémas corporels latéralisés et, finalement, à l’apprentissage cognitif.

Il n’y a pas de liens entre les lettres, les gestes ne sont pas fluides et de petits arrêts sur le clavier produisent les gestes les moins efficaces et les plus laborieux. Ils souffrent alors de dysgraphie, celle-ci peut être rééduquée ; je vous invite à regarder en quoi consiste un bilan graphomoteur et les séances de rééducations dont l’enfant dès le CP peut avoir besoin sur ce site : https://www.focus-avenir.com/le-bilan-graphomoteur-paris

 

Nous savons aussi que lorsque nous écrivons à la main, nos deux hémisphères cérébraux sont sollicités. Avec un clavier, il y a moins d’interaction entre ces deux hémisphères, et ce mécanisme est moins important en termes d’exigences cognitives.

 

La recherche scientifique prouve les bienfaits de l’écriture cursive sur le développement cérébral pour les plus jeunes.

Les neurosciences ont établi que le mouvement de l’écriture rend certaines cognitives plus actives, favorisant ainsi les apprentissages, qu’ils soient moteurs ou mémoriels,

Ecrire avec un clavier : le cerveau n’est pas sollicité de la même manière

 

L’apprentissage des pleins et les déliés de l’écriture cursive sont indissociables de l’apprentissage de la lecture. Les neurosciences ont déterminé que le mouvement de l’écriture peut « permettre à certaines voies cognitives d’être plus actives, favorisant ainsi l’apprentissage, ce qu’un clavier ou un écran tactile ne pourra pas ».

 

En France, à partir de 6 ans, en entrant dans la grande section l’apprentissage de l’écriture commence. Celui-ci correspond à la période du développement où le schéma corporel est bien en place.

Depuis 2016, il n’est plus obligatoire d’étudier la cursive en Finlande. De l’autre côté de l’Atlantique, certains États qui ont remplacé l’écriture manuscrite à l’école par l’usage du numérique reviennent sur leur position.

Les scientifiques ont montré que les claviers ont des avantages différents de ceux des stylos, en particulier en ce qui concerne la mémoire et la compréhension.

En France, l’apprentissage par l’écriture cursive reste le moyen le plus efficace et le plus rapide d’écrire, même si les enfants ont parfois plus de facilité à écrire des SMS qu’à copier des poèmes.

 

L’usage des ordinateurs peut aider et soigner des enfants souffrant de pathologies comme celui du syndrôme d’Asperger entre autres.

C’est plus facile pour certaines personnes qui ont du mal à gérer l’espace des pages et qui n’ont pas la motricité fine nécessaire pour écrire des gestes. Ainsi, au niveau moteur, l’ordinateur facilite la tâche. Pour autant celui-ci n’efface ni les fautes d’orthographe, ni l’écriture phonétique. En utilisant le clavier, nous ne construisons pas le type de conscience phonologique qui permet l’écriture cursive.

L’écriture manuscrite déterminante 

Supprimer l’écriture manuscrite serait mauvais, elle jouerait un rôle clé dans l’apprentissage, notamment en lecture. Les gestes, les mouvements permettent une intégration au niveau cognitif.

En écriture, on fait appel à la motricité fine, donc le mouvement des doigts est requis, ce qui va permettre d’impliquer certaines voies au niveau cognitif, ce qui va faciliter la construction de la conscience phonologique et orthographique. C’est pourquoi la lecture et l’écriture sont vraiment liées, et il est important de continuer à écrire à la main pour faciliter les apprentissages.

 

Le danger n’est pas nécessairement l’utilisation d’écrans tactiles, mais surtout, le manque de sollicitation cérébrale par l’expérience motrice, l’expérience physique, les mouvements des doigts, des bras et les différents matériaux tactiles. Ce qui favorise vraiment la compréhension et la mémoire, c’est la connaissance du schéma physique de l’expérience du mouvement.

 

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